Résolution adoptée par la Réunion Nationale de la GA du 12 février 2013

Publié le par Le blog de la Gauche Anticapitaliste du Tarn & Garonne

  Résolution adoptée par la Réunion Nationale de la GA du 12 février 2013

Résolution politique adoptée à l'unanimité moins une abstention lors de la réunion nationale de la GA du 12 février 2012

1/ Une situation politique complexe

Le contexte international est plus que jamais marqué par la crise écologique et sociale qui fait planer les pires menaces sur la planète et son avenir, dans une situation de vives tensions internationales, résultat de l’agressivité des places fortes impérialistes menacées par le développement économique de pays comme la Chine ou l’Inde, dans une situation où le capitalisme des pays développés « classiques » cherche par tous les moyens à maintenir et développer son taux de profit en remettant en cause à tous les niveaux les acquis des salariés.

En France, le dispositif de Hollande est en place. Le cadre austéritaire du traité d’union budgétaire a été adopté sans aucune modification par rapport au texte initial Merkel-Sarkozy. Il fixe un cap de réduction des dépenses publiques sans précédent pour l’ensemble du quinquennat, inscrite dans une loi cadre de programmation budgétaire. L’opération « rapport Gallois sur la compétitivité », rondement menée, débouche sur un chèque de 20 milliards d’euros pour les entreprises et des hausses de TVA pour tous, tandis que Florange illustre la capacité d’une multinationale comme Mittal d’obtenir satisfaction au mépris même des engagements du pouvoir. Par ailleurs, sous pression patronale mais également du gouvernement, vient de se conclure une négociation scandaleuse concernant le marché du travail, visant à le déréglementer, à permettre des plans de licenciements sans recours à la justice, à généraliser la précarité et la flexibilité.

L’année 2013 s’annonce comme une année de bouleversements économiques et sociaux. Car récession et austérité sont installées au cœur de l’UE faisant du continent la zone économique la plus frappée par la crise systémique ouverte en 2008. Cette évolution se traduit également par une baisse inédite du budget de l’UE. Le répit accordé par les marchés financiers est lui-même un indicateur de crise : les capitaux ne s’investissent plus et se réfugient dans l’achat de la dette, d’où des taux bas et une pression moins forte. Mais le rappel à l’ordre de l’agence Fitch sur la nationalisation, dont la seule menace ferait fuir les investisseurs, montre la réalité maintenue des menaces.

Devant des attaques sans précédent depuis 1945 concernant le niveau de vie dans les pays du sud du continent, ou devant le risque d’un sort identique, les peuples d’Europe les plus touchés se mobilisent massivement et régulièrement sans parvenir pour autant à remettre en cause pour l’heure les politiques imposées par la troïka. En France, la population est partagée entre résignation et espoir d’échapper au sort grec, espagnol ou autres.

Il n’empêche que les secteurs en première ligne expriment violemment et légitimement leur colère sociale (Florange) ou écologique (NDL). Ils le font dans un isolement assez total car pour l’heure, à quelques exceptions près, les directions des organisations syndicales adoptent une posture attentiste voire de franche négociation avec le gouvernement et le patronat dans une situation aux rapports de force dégradés, où le MEDEF est partout à l’offensive pour déréglementer le travail et démanteler la protection sociale.

L’année 2013 s’annonce décisive : les effets des contre-réformes, des coupe claires, de l’austérité vont provoquer beaucoup plus de dégâts, car jamais depuis la Libération une telle purge n'a été imposée au monde du travail tandis que le chômage explose et bat déjà un record ! Cette situation pourrait provoquer des résistances à la mesure des effets des politiques votées.

Sur le plan politique : la crise de l’UMP peut donner un peu d’oxygène au gouvernement mais n’implique pas le recul des idées de droite réactionnaire, la mobilisation de secteurs privilégiés nantis contre de petites hausses d’impôts subies (pigeons, médecins libéraux, exil fiscal…). Les indécentes manifestations des plus nantis contre les bien timides réformes fiscales soulignent le cynisme de l’idéologie dominante en cours désormais. Les secteurs les plus réactionnaires de la droite font une démonstration de force contre le mariage pour tous, n'hésitant pas à défiler aux côtés de l'extrême droite.

La banalisation du Front national progresse. Ce parti est en situation de capitalisation de l’ensemble (ou presque) des crises à un moment où la droite classique hésite à modifier sa stratégie pour permettre des alliances avec celui-ci.

Hollande a décidé d’une opération militaire au Mali en profitant d’une offensive vers la capitale menée par des groupes islamistes qui font peser une dictature épouvantable sur la population malienne. Même si cette opération connaît, vu le contexte, une certaine popularité en France et auprès de la majorité des populations maliennes, il s’agit d’une opération unilatérale sans délai, dans la tradition des interventions de la « françafrique ». Ce n’est pas à la France, ancienne puissance coloniale et responsable en grande partie de l’état de la région d’intervenir pour sauver les populations maliennes mais aux Africains eux-mêmes. C’est pourquoi nous demandons le retrait des troupes de l’ensemble du territoire malien et leur remplacement dans le cadre d’une solution africaine.

Dans cette situation complexe, l’impulsion de mobilisations de masse et la construction d’une alternative politique en France mais aussi dans l’UE sont deux questions clés et intrinsèquement nouées.

De ce point de vue le Front de gauche en France doit représenter l’espoir d’une politique de gauche capable d’occuper un terrain de propositions politiques alternatives cohérentes. Sa composition pluraliste correspond aux nécessités de l’heure, mais il doit se développer de la base au sommet en intégrant des représentant-es des mouvements sociaux, d’associations, des non-encarté-es, pour donner à la dynamique tout son élan dans une situation politique complexe. Cette alternative politique doit se situer en toute indépendance vis-à-vis de la politique du PS, sans concession ni compromis avec une orientation gouvernementale d’un social-libéralisme sans fard.

2/ Développer des campagnes de masse

Beaucoup d’échéances nous attendent : enjeux du mariage pour tous, mobilisations autour de NDL, lutte contre le racisme et pour le droit de vote des immigré-es, questions liées à l’austérité, lutte contre les licenciements, contre la déréglementation du travail, l’attaque sur les retraites, indemnisation de chômage, protection sociale, santé, école, etc. Le Front de gauche a choisi de se déployer, en particulier face à l’austérité. C’est un choix que nous partageons pleinement même si ce n’est pas exclusif d’autres terrains de mobilisation.

La mobilisation contre l’austérité, la dette, doit se développer dans un cadre unitaire non subordonné au FdG, mais le FdG a une responsabilité dans le déblocage de la situation en développant à une audience de masse des propositions alternatives. Rien n'est facile sur le terrain des mobilisations sociales, des luttes pour le maintien de l'emploi, contre les licenciements, mais des tentatives existent pour regrouper les salarié-es victimes de suppression d'emplois, de fermetures d'entreprises (par liquidation ou délocalisation). Les initiatives prises par ces regroupements, en général très critiques par rapport à la politique suivie par les directions syndicales, se situeront en dehors de la campagne initiée par le Front de gauche. Raison de plus pour que le FdG soit attentif et présent sur le terrain lors de ces mobilisations. C'est également valable pour tout ce qui concerne les questions liées au logement avec des occupations-réquisitions de bâtiments inoccupés alors qu'il y a 3,5 millions de mal-logé-es, et pour le soutien aux sans-papiers vis-à-vis desquels la politique du gouvernement n'a guère changé par rapport au quinquennat précédent.

Cette campagne « une alternative à l’austérité » marque la possibilité d’un rebond après l’atonie sociale de l’après-campagne présidentielle (travail sur les axes, les initiatives, l’articulation aux cadres unitaires). Il s’agit de rendre visible et crédible une politique radicalement alternative à celle que mène aujourd’hui le gouvernement, en mettant en avant quelques axes et mesures phares (sur la dette, les banques, l’emploi, les salaires et minima sociaux, la reconversion écologique…), déclinés dans des initiatives (réunions, meetings) et du matériel (4-pages, affiches) communs. Ce doit être l’occasion de faire militer le FdG dans les départements, les villes, les assemblées citoyennes. Les militant-es de la GA y prennent toute leur place. C’est aussi l’occasion « à chaud » d’ouvrir le FdG à des non-membres des composantes, comme discuté au conseil national du FdG.

D’autres questions ont toute leur importance : le mariage pour toutes et tous cristallise des enjeux qui dépassent cette question contre le camp réactionnaire. Poussée par l’opinion et la mobilisation, la loi qui vient d’être votée marque un changement profond et positif de la société dans la marche pour l’égalité et contre l’homophobie. Malgré le recul du gouvernement sur la PMA, une brèche est ouverte pour imposer cette mesure par la mobilisation.

La campagne unitaire pour le droit de vote des étrangers aux élections locales sera l’occasion de réactiver les luttes antiracistes dans un moment où le gouvernement refuse de rompre avec les politiques racistes de Sarkozy. Le Fdg qui lance aussi une campagne nationale d’agitation sur cette question devra aussi participer pleinement à la réussite de la mobilisation unitaire

La mobilisation NDL va continuer, peut s’élargir à d’autres fronts touchant aux mêmes programmes productivistes d’équipements datés et avoir des effets politiques dans l’espace écologique. Ainsi, pour éviter l’isolement inhérent à ce type de mobilisations, nous devons proposer la mise en place d’un collectif national contre les projets d’équipement inutiles et/ou dangereux, regroupant associations locales, forces sociales et politiques et visant à « nationaliser » les enjeux et les mobilisations.

  Résolution adoptée par la Réunion Nationale de la GA du 12 février 2013

3/ Municipales : engager le Front de Gauche dans l’affirmation d’une politique contre la droite et alternative à l’austérité de gauche

Les élections auront lieu en 2014, après deux années d’austérité de gauche, et doivent nous permettre de prouver qu’une autre gauche existe, qui lutte contre l’austérité, qui a des solutions concrètes à proposer pour ici et maintenant. . Le Front de Gauche joue un rôle décisif pour cela. C’est pour cela qu’il a vocation à présenter au premier tour des listes autonomes contre l’austérité et ses applications locales.

En cohérence avec notre appartenance au FdG nous croyons que ce dernier a vocation à présenter des listes autonomes contre l’austérité et ses applications locales.

Nous souhaitons que cette démarche s'inscrive dans le cadre d'un positionnement national en faveur de listes indépendantes de la politique du gouvernement, de l’austérité, pour en faire un moment de déploiement, d’ouverture du FdG et de popularisation de ses propositions. Nous considérons également ce moment comme un premier test grandeur nature des rapports de force dans le pays à un moment où les effets de l’austérité joueront à plein.

Cette stratégie est fondée sur le fait qu'à nos yeux le FdG est porteur d'une alternative à gauche et que nous souhaitons soumettre au suffrage du peuple une orientation distincte de l’orientation sociale-libérale tant au niveau national qu'en ce qui concerne la gestion des municipalités.

Si la ligne politique du FdG doit être le fil conducteur, nous pensons également que celui-ci a vocation à s'élargir et à s'ouvrir à d'autres politiques, comme à des individus de la mouvance associative et syndicale qui seraient parties prenantes de cette alternative unitaire à gauche. Cela concerne notamment le NPA et LO, des courants comme les Alterékolos, des mouvements décroissants et écologistes radicaux, mais aussi la gauche des Verts ou des camarades critiques à l'égard de la dérive néolibérale du PS.

Pour résumer donc, la ligne de clivage demeure à nos yeux au premier tour le principe d'une liste autonome par rapport au social-libéralisme, ouverte à ceux qui voudraient nous rejoindre.

Notre objectif est d’affirmer, autour des listes autonomes du FdG, une alternative de gauche au PS et de ne pas laisser le terrain de l’opposition à la droite et au FN.

Notre objectif est aussi de battre la droite et l’extrême droite, notamment dans une échéance électorale où la porosité entre les deux risques de se faire jour de manière flagrante. Dans ce cadre, nous affirmons notre volonté de fusion des listes de gauche au second tour, à condition que cela n'implique pour nous une quelconque obligation de solidarité de gestion. Nous proposons que les élus du FdG gardent leur indépendance par rapport aux majorités issues de ces fusions technique sans en faire une condition.

4/ Travailler sur l’ensemble des chantiers de la recomposition /reconstruction

Des problèmes de positionnement politique par rapport au gouvernement ont compliqué la visibilité du FdG. Le choix des parlementaires FdG – en dépit des appels venant de divers secteurs du FdG à voter contre- de ne pas s'opposer formellement par un vote contre à l'Assemblée et au Sénat, a handicapé le FdG au cours des mois d'octobre et novembre derniers. A ce problème de positionnement politique s'est ajoutée la priorité donnée à leur propre construction par les principales forces du FdG quand elle se fait au détriment de propositions pour tout le FdG.

Cela dit, l’évolution générale du FdG va dans le bon sens : il est désormais vécu à une échelle large comme une opposition à François Hollande et à sa politique. La proposition du PCF d'une campagne « L'alternative à l'austérité, c'est possible ! » est un point d'appui positif pour redonner une fonctionnnalité politique au FdG.

Nous réaffirmons notre position qui est de considérer comme cohérent de s’opposer à la politique du gouvernement en votant contre les textes conduisant à sa politique économique dont les budgets. Nous réaffimons également que le FdG doit être un outil utile aux mobilisations, en étant une aile marchante des mouvements de contestations de l'ordre austéritaire avec le souci constant de rassembler largement, dans le respect de l'autonomie des mouvements sociaux.

La Gauche anticapitaliste se donnera les moyens dans les mois qui viennent de contribuer à une politique pour tout le FdG tout en construisant, en son sein, les conditions du rassemblement anticapitaliste et écosocialiste.

1/ Concernant le Front de Gauche :

a) Faire avancer les débats autour du nouveau texte stratégique du Front de gauche. Celui-ci doit servir de point d’appui pour la déclinaison des campagnes du FdG et pour les municipales. Il doit nous permettre de mener le débat sur la manière faire émerger de nouvelles majorités d’idée. Acter les rapports de force actuels et l’impossibilité d’inversion des rapports de force par le seul renforcement intrinsèque du FdG. Proposer une démarche dynamique (toujours rassembler le plus largement possible) mais sans concessions (pas de rafistolage dans une perspective sociale-libérale).

b) Notre projet politique et social s’inscrit plus que jamais dans la perspective d’une refondation écosocialiste remettant en cause les modèles de développement économique qui ne répondent pas à cette préoccupation fondamentale. Nous nous félicitons de ce point de vue de rencontrer dans le FdG de nombreuses forces pour lesquelles cette question stratégique est incontournable et qui travaillent à son élaboration théorique et aux axes politiques qui en découlent. C’est pourquoi, nous nous sommes engagés dans le comité de pilotage des Assises pour l’Ecosocialisme lancées par le PG et à participons à l’organisation d’Assises locales partout ou cela est possible et d’Assiess nationales fin 2013 afin que cette réflexion irrigue l’ensemble du FdG.

c) Débattre, prendre des initiatives dans le FdG, dans une situation marquée par l’attentisme lié aux congrès du PCF et du PG, en prenant au sérieux le débat lancé par les textes « stratégie » et « fonctionnement » du FdG. Engager et poursuivre le débat de fond avec les deux composantes principales du Front. Ce qui implique de produire des contributions de la GA à l’occasion des congrès de ces deux partis comme nous nous étions engagé vis-à-vis du PG, sur la base du texte de référence adopté par la GA en février.

2/ Avancer dans le regroupement des forces dites du groupe des 6 : GA, C&A, GU, FASE, Alternatifs, R&S

Depuis septembre, nous sommes parvenus à des résultats dans notre politique de regroupement. Quatre composantes ont marqué un rapprochement par un texte qui a suscité des réunions locales et la mise en place d’un comité de liaison national. Celui-ci a adopté une déclaration concernant la politique économique du gouvernement. Une discussion s’est ouverte avec République et Socialisme, qui s’est traduite par un accord général sur l’ensemble du texte mais un désaccord double concernant la « citoyenneté » et la perspective d’aller plus loin qu’un courant d’idée en termes de rapprochement. Après avoir décidé leur entrée au Front de gauche, les Alternatifs, à notre initiative, ont ouvert immédiatement une démarche de contribution au texte des quatre. Le contenu du texte des Alternatifs crée les conditions de leur entrée immédiate dans le processus. Le premier numéro d'un bulletin commun « des 6 » est finalisé. Parallèlement, de multiples réunions, dont un séminaire avec la GU, ont permis d’approfondir les discussions afin de passer à une étape supérieure du rapprochement. Enfin nous nous sommes efforcé-es d’intégrer la démarche initiée par « tous ensemble » à ce processus, ce qui permis d’organiser le 19 janvier une réunion de travail commune concernant essentiellement la nature de la force politique à construire.

A la suite de sa réunion nationale des 9 et 10 février, la GA propose des perspectives et un calendrier permettant d'engager un processus de dépassement des Alternatifs, de Convergence et Alternatives, de la Gauche Anticapitaliste, de la Gauche Unitaire, de la Fédération pour une Alternative Sociale et Ecologique (qui comprend les Communistes Unitaires), de République et Socialisme. Ce processus se décline à l'échelle nationale et locale :

Nous proposons l'entame de rédaction d'une charte fondatrice. La GA soumet dans ce processus de discussion son texte de référence.

Au-delà des vérifications « théoriques », nous concevons ce processus comme devant être testé concrètement lors d'échéances politiques nationales, permettant de vérifier la possibilité de rapprochement dans et par l'action. Dans cette perspective, le travail commun en direction du FdG, au cours de sa campagne contre l'austérité pour une alternative sera un premier test au cours des six prochains mois.

Un accord au premier semestre 2013 pour un positionnement national commun pour les échéances électorales de 2014, les municipales puis les Européennes, constitueront également une vérification importante.

Dans cette perspective, la GA propose un processus constituant, avec une première réunion nationale courant du mois de mai ou juin, permettant d'exprimer notre volonté commune de dépassement, puis une date à la rentrée de septembre 2013 pour donner corps à ce projet. Ni nouveau parti à marche forcée, ni éternel club de discussion, nous concevons ce processus comme ouvert, marqué par des tests concrets de vérification de convergence, et sans exclusive. Il peut se matérialiser sans qu’il y ait accord entre la totalité des six forces concernées, sans pour autant fermer les portes aux forces ou courants qui auraient besoin de davantage de temps.

Pour la GA, il s’agit de proposer la constitution d’un mouvement alliant comités et adhésions directes avec le maintien de courants organisés. La structuration pourrait être mixte à tous les niveaux du département à l’échelon national : représentants de courants, ouverture à des individus ou collectifs militants rejoignant cette démarche (pour éviter un front dans le front et ne pas se limiter aux six courants initiaux afin de permettre l’ouverture à d’autres sensibilités), fonctionnant au consensus ou à des majorités très larges.

Les groupes locaux de la GA prennent l’initiative de proposer dès maintenant, partout où c’est possible, à tous les niveaux, des cadres de réunions et d’interventions communes.

La recomposition politique est en cours. Elle ne s’achèvera pas avec ce rassemblement politique qui en est une étape. D'autres discussions, d'autres rapprochements peuvent avoir lieu dès lors que les bases politiques existent pour faire converger les forces anticapitalistes et écosocialistes. 
En ce sens, nous proposons que le premier regroupement opéré continue à s'adresser à l'ensemble des forces du FdG et à celles qui le rejoindraient à l'avenir, opérant une rupture avec l'arc gouvernemental ou provenant de l’extrême-gauche.

  Résolution adoptée par la Réunion Nationale de la GA du 12 février 2013

Commenter cet article